un carnet de feuilles de riz
sur les bornes du sanctuaire
sur une page blanche
des contours vides
des âmes solitaires
sur une page blanche
des lignes tracent
les aléas de nos relations
sur une page blanche
gribouillée entre lacets
la carte des sentiments
sur une page blanche
fleuve d’encre, serpente
un shimenawa
l’empoignant,
pourrais-je remonter à sa source
aux poignets liés de la déesse
déjà se défont les pages blanches
la pluie efface les dessins
ruisselle sur les pierres grises
Une réflexion sur “carnet de voyage”