elles ont des dormeuses
la peau tendre d’une pèche
à peine émergée des pierres
douce comme une poudre
la blancheur d’argile et de kaolin
et poussière d’ardoise miellée d’or
les genoux dans les mains
accroupies les yeux clos
comme des momies
au visage parfait
la quiescence des fées
peut-être écoutent-elles
ce que ne disent pas
les harpes éoliennes
et le gong lointain