elle aimait
marcher au soleil et jusqu’au seuil
les veines ouvertes et le cœur libéré,
– au soleil invaincu de ses champs d’oraisons
les doigts écartés pour sentir la lumière, l’eau, le vent
les doigts écartés pour sentir le temps ;
d’un souffle, retenir l’âme,
et cueillir une à une
goutte de soleil par goutte de soleil
où dansent les fleurs ;
et la marche des armées
au services de ses noires poupées