si l’on pouvait d’un souffle
disperser le soleil
disperser la douleur
comme les aigrettes d’un pissenlit
serait-elle moins vive
ou n’aurait-on que disséminé
les akènes du mal
avec le feu de l’être
si l’on pouvait d’un souffle
disperser le soleil
disperser la douleur
comme les aigrettes d’un pissenlit
serait-elle moins vive
ou n’aurait-on que disséminé
les akènes du mal
avec le feu de l’être