c’est une épure grise
un lettrage évanescent
les caractères d’imprimerie
d’une police minimale
comme sur une soie blanche
un kaolin très pur,
à peine céladon :
ton visage
sur tes paupières et tes joues,
traits de pinceaux, deux larmes noires
et tes lèvres rouges entr’ouvertes
celles d’une fleur capiteuse