quelle vanité
coucher sur le papier glacé
le souvenir des no man’s land
les déchirures noires à la face du ciel
je rêve au rio tinto,
aux terreurs de dallol
les couleurs d’une terre sous acide
la moribonde se parerait en vénus
mais à quoi bon
du rouge à l’indigo
j’ai raté tant de nuances
des algues sacrées
où flirtent les reines pourpres,
aux silos de gaz entre les étoiles
et ne sais voir au-delà
mais j’écoute
une rumeur chez les gens de mer
sur la contagion des lumières
au-delà des lignes