sur le rasoir

à gabrielle blessée
van gogh offrit son oreille

ses yeux valaient davantage

face à la mort
comme un chien écorché,

un danseur de boîte-à musique
rien de décisif

un, deux, sisyphes
qu’on n’imagine heureux

et ce nom qui hante
ariadne ? non, l’une de ses soeurs
un spectre en robe noir
regard sacré

– un centre de gravité
qui de l’esprit
creuse l’espace
allanguit le temps

réévalue les assomptions –
une promesse de dédale
de bibiothèque insondable

Publié par

Petit être

"je suis un être / entouré des forces magiques / de toutes choses / là où je marche / un phoque respire / un morse hurle / une perdrix des neiges jacasse / un lièvre se blottit / moi petit être / entouré des forces magiques / de toutes choses / un être minuscule / ne sachant rien faire / ridicule et bon à rien"

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s