Le ciel au-dessus de Baerl’n

(…) A 6 h 43 ce 5 juin, quelques huit années après les guerres désastreuses et les cataclysmes naturels qui marquèrent la chute des monopoles et de la civilisation, le soleil achevait de se lever en faisant monter de la rosée qui blanchissait les herbes et les arbres du parc, et Lisa, émue, essuya quelques larmes en se demandant quelle folle raison avait pu conduire à ce que lui soient conférées la capacité de verser des larmes et de s’émouvoir d’un lever de soleil sur le parc.

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Lisa – elle savourait, lorsqu’elle pensait à elle-même en tant que personne, ce prénom qu’elle s’était choisie et qui lui permettait de se fondre dans la masse des survivants – aimait ces promenades qu’elle faisait tôt le matin, aux heures où elle pouvait voir le monde avec ses vraies couleurs, dans le Victoria Park ou sur le rivage. Là, au moins, on ne voyait pas s’épanouir au milieu des bâtisses de bois à un seul étage qui fleurissaient au milieu des ruines, ces affreuses vitrines des enseignes de MVA.

Elle préférait le rivage (…)

Désolé, cette nouvelle est un peu longue pour être publiée en entier sur cette page. Mais elle est lisible en entier dans ce fichier PDF :
Le ciel au dessus de Baerl’n

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Petit être

"je suis un être / entouré des forces magiques / de toutes choses / là où je marche / un phoque respire / un morse hurle / une perdrix des neiges jacasse / un lièvre se blottit / moi petit être / entouré des forces magiques / de toutes choses / un être minuscule / ne sachant rien faire / ridicule et bon à rien"

9 réflexions au sujet de “Le ciel au-dessus de Baerl’n”

  1. … battent toujours à la périphérie du champ de vision. L’un de mes films favoris… Avec les enfants de la gare du zoo, de l’autre côté du miroir.

  2. Méfiez vous de ce lapin. A mi chemin de la peluche d’enfant élimée et dont on a remplacé les yeux par des boutons de chemise, et du spectre de Donnie. Un lapin qui barigoule….

  3. Merci de votre lecture et de votre relecture. Un point qui m’importe : aucun des deux protagonistes ne fait preuve d’incapacité historique. C’est juste que notre capacité à infléchir l’histoire nous échappe

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