et la tête tourne et dodeline
des claviers plastiques
font lever la danse incertaine
le mouvement linéaire
le barrissement solitaire
d’éléphants polaires,
fluets et nasillards
des mots épars
les bribes d’une conversation
qui n’a plus de sens
sur une jonchée de vieux polaroïds
des ombres décalées dans le magenta
ton sourire sous un bonnet de sport d’hiver
un soda qui moussait, un soldat qui brûlait
je ne sais plus très bien
j’en ai trop vu, j’en ai trop bu
de la sueur rouge des étoiles