j’aurais aimé connaître l’âge du poulpe
quand vous gémissiez sur vos guitares basses
et torturiez la peau des tambours,
que résonnaient les trompes de vos guerres,
m’aller délier dans l’eau lumineuse
de nuages d’encre, de pourpre et d’indigo
avec la promesse au dessus d’un horizon plus vaste
j’aurais aimé connaître l’âge du poulpe
me mêler à votre danse ondoyante d’algues noires
puis suivre comme une caravane sous-marine
la migration des eaux vers le sable du sud
Mais, blanc, ne demeure que cet instant de sel.