c’est en spirale qu’avancent
les aiguilles de l’horloge
spirale en queue de dragon
dans les stalles vides, les stades vides
les salles de concert désertées
les escaliers n’en finissent pas
ils descendent jusqu’à l’antre du dragon
dag le jour :
retour au temps des îles
des lunes pirates
mais où est cette flibustière dadaïste
et sa voix funambule
sa voix qui vacille comme sur le point de tomber
des balustrades qui s’effacent avec la nuit
quand le dragon pour qu’on y grimpe
courbe l’échine
s’apprête à partir