ces pensées
un parterre de fleurs profuses
où s’efflanque ce qui résurge
les rêves d’archaistes sont des rêves d’hier
on s’apprend par coeur
pour finir par des choses pas bien réjouissantes
une dernière flèche,
rebondit sur la cuirasse
mais coupe le fil
tant de choses cassées
un soupir ; on vivra ;
mais était-ce cela
paroles en l’air, fanfaronnades d’enfant,
se naufrager ; et traduire maïakovski,
sur un balcon de lune chuchoter garcia lorca,
ou faire danser des planètes en façonnant des mobiles
pourquoi
de tous les mots prononcés
ne retenir que les moins beaux
de tous les pas dansés
ne conserver que les passes d’armes
on aurait cru
on aurait dû
pouvoir faire mieux
on pourrait encore
et sans mauvaise foi,
es-tu fidèle à toi-même
et toi dans le miroir,
dites-moi