passe quand peux, passe quand veux
complexe musicale infidèle
et si passer ne sais,
de mes mots simples
je saurai bien célébrer
les choses et leur vide
mais si t’ensorcellent un rien
la couleur des soleils
qui lèvent de l’étendard
sous la caresse de ton plein chant
la couleur des koâns,
qui saignent du calame,
comme d’une fontaine,
de cette penne des siennes
dont me fit don un paon d’or
une nuit que je dérêvais
au zéphyr de tes songes,
attarde et dompte ton souffle,
reste
fredonner un peu au creux de mon oreille