aux plumes du vent

passe quand peux, passe quand veux
complexe musicale infidèle
et si passer ne sais,

de mes mots simples
je saurai bien célébrer
les choses et leur vide

mais si t’ensorcellent un rien
la couleur des soleils
qui lèvent de l’étendard
sous la caresse de ton plein chant

la couleur des koâns,
qui saignent du calame,
comme d’une fontaine,
de cette penne des siennes
dont me fit don un paon d’or
une nuit que je dérêvais
au zéphyr de tes songes,

attarde et dompte ton souffle,
reste

fredonner un peu au creux de mon oreille

Publié par

Petit être

"je suis un être / entouré des forces magiques / de toutes choses / là où je marche / un phoque respire / un morse hurle / une perdrix des neiges jacasse / un lièvre se blottit / moi petit être / entouré des forces magiques / de toutes choses / un être minuscule / ne sachant rien faire / ridicule et bon à rien"