vers l’est
des formes…
de la nuit…
(la nuit droguée
qui titube en manque
au bord des routes)
des verticales
– des pylônes comme des lames
des nuages,
taches d’étoupe
aquarelle, insuffisante
plus un mot, plus une trace
et l’aube pourrait n’être pas une cicatrice
mais une plaie vive où tremper le calame
écrire faute d’occire
le manque
sur le buvard du ciel