soudain l’hiver prochain

nomolosse, nomormon ? allons-y serein
no-mologue infétérieur et somniaque

en un acte monocataclinal et saisonnier

neige_copie

 

soudain l’été dernier, ou était-ce avant ?
une faux liée, un cul-te-sol-aire
des processions d’enfants cannibales
au son d’ash ra tempel, une voracité délicieuse

ah ! des rêves-passages, des rêves pas sages
que l’on entend gésémir et fin-fondre les chavernes
où ballerinent les fleurs antérieures
de chats bleus et chasses spectrales,
les bellesirs et mots-imagies le mors au dent
et les ailes allantes des elles atlantes !

mais soudain, que n’a-t-on dit,
le silence et le vent
comme un coup fait pour blesser,
punir, ou donner une leçon
à qui déplore le froid, imposer un nouvel hiver
tu veux de la glace ? en voici

ouvrez vos cahiers, vos marges à souvenoir
et notez : truite vérité n’est pas bonne à frire
sauf à frinire abaddoné comme ramor
ou comme une olive frippée et moussue
sur les bordées à siestes !

lassitude !
on a passé l’âge des leçons d’hiver
et l’on n’a fait que vêtir ses rêves
pour s’adapter au aléas des temps…
exilé dans la taïga façon kodiak ?
va pour la taiga, on est né dedans

clic-clac kodiak, dakodac !
note : taïga taille baséras

ses hâbleurs et ses flarbres
– fortitude, faucille adaptée
on se soumode à la méth métachrist
et taille glas les hardeurs hasardeuses,
les hâteurs cavaleuses
et les chaleurs bavardeuses de ganja
qui sur ma berge et dans mon cerf beau
gamvade et gamverge :
faute de gamvas réôses, on mange des gribes grises,
et faute de grives grises, de noires aluettes
espère-lurette des muettes parieuses pour deux sous :

c’est qu’est triste, da, l’embâcle sur la rêvière
– on aurait tant aimé des emboucles
d’embrassades bucolisées zées embrasées
sous l’estarboucle du seul œil dans bleuciel,
ou, en corps, l’euphorie claire
des embreines d’Ô vive dans les rapides –
las, les rapides c’est râpé.

mais qui croasse que Monsouris s’est taillé ?
point du tout, il tunnelle patient au pôle-nuit
attendant le point du jour,
ever lazy, le retour du sommeil
ederlezi, le retour d’un soleil

et adpourira que viendra
si passe wurmrissmindel en braille,
puisque île passe y entrera
jusqu’à l’s second de la fin des temps

no mormo / no molog out

 

 

Publié par

Petit être

"je suis un être / entouré des forces magiques / de toutes choses / là où je marche / un phoque respire / un morse hurle / une perdrix des neiges jacasse / un lièvre se blottit / moi petit être / entouré des forces magiques / de toutes choses / un être minuscule / ne sachant rien faire / ridicule et bon à rien"