autour, comme des balises,
des milliers de derricks arraisonnaient la terre
et hère-mage sans encens ni myrrhe
je suivais une route électrique et de signaux
qui pénétrait l’incandescence du ciel
une moire dorée, vivante et limpide
la chute de tes reins
des braises de geisha
parcourues d’un frisson
encre d’échine semée de torchères
le va et vient d’une vague criarde
un vol de grues étoilées,
d’étourneaux étourdis,
désorientés par la danse magnétique
des pôles, et qui sur les nuages
écrivaient tournoyant ton nom
solaire
comme un poème
faute
de rédemption