des cercles à la surface là haut,
dansent les lignes de l’échiquier
mécanique ondulatoire
de mes dimanch’oirs
tangue monde tangue,
d’œsophagite en céphalées :
c’est le galop acide
la charge sabre au clair
des cavaliers liquides
je les reconnais, makhno, denikine
le russe noir et le russe blanc
au fredon des décibels,
des flamands doses grooveux
qui jonglent de balles rapides
grue blanche sur ciel de nuit
grue noire sur monts de neige
qui vivra vaincra
et sur ton kimono, tzarine, s’envolent
des ailes comme tes jambes
et je connais aussi ce rouge, c’est celui des becs
des ongles à tes orteils
mienne mémoire de perce-val
des drapeaux qui trahissent
et des taches du sang des soldats
russe blanc, russe noir
la cavalcade
en mousse sur mes vibrisses
et jusqu’à plus soif,
jusqu’à l’oubli
des tours qui défoncent les jours de lune,
des baisers évanouis de la muse,
de cette nostalgie
d’embrasser ses seins
dans les fumées pu’ehr et chaga
d’une insurrection poétique
mais qui vivra verra
makhnovtchina vaincra