

miroir déformant des pluies
de printemps qui durent jusqu’au solstice
d’ombres d’étés qui bien sûr ne sont plus
— des étés froids désormais
morale du combat, aspartame
s’en moquer, dire as a spartan
le froid est n’est qu’un état d’esprit
ne pas claquer des dents
les serrer et frapper, danser encore
depuis le temps on a bien appris
à laisser filer ce qui s’efface
ce qui s’échappe, fuites de lumière,
lacunaire macula, taches d’eau
et pour se réchauffer, il y a les soleils divers
des gambettes aux talons qui scintillent
et ce feu à l’intérieur, qui aboie
comme on continue de chercher
sur l’asphalte, dans les poubelles
des fleurs impossibles