/des aurevoirs aux adieux,
où commence l’éternité ?
/une soirée aux caves,
l’eau dans les vasques,
des danses rupestres
/tu sais, je sais à peine lire
quand j’ai mal
mon calendrier de lucioles
/l’éternité commence
(il est) tôt pour les papillons
quand sonne l’heure,
la fin d’une éclipse,
on ne retient personne
– sans comprendre, cela s’apprend –
/nous avons nos libations,
boire nos hallalis,
servir le cerf, servir l’éther,
comme on déchire la soie
d’un couteau affûté,
l’âme d’argent
– crisse une larme, triste kriss –
/la lune a ses librations,
les cycles, les dieux, indiffère
le haut vol des falsifications
/diffère tout ce qui coule,
les couleurs de l’eau, des sables et du sang,
vastes ? baste !
un château, perché sur un éperon
/l’heure lige, couleur pleine de grâce,
joli jacquemart
de mécantique céleste, d’horloge incendiaire
– il y a des désastres stockés dans les piles des arches,
un secret bien gardé –
tic tac, je ne compte ni ne regarde
les minutes déréglées, l’engrenage des secondes d’arc
sur le portulan – bleu –
fragiles comme le cristal
/avant que reviennent les baisers,
un vol d’oies sauvages
de grues cendrées
leur aube de communiante
donne-moi la main
je doute que tu comprennes
ou qui que ce soit
et à l’heure de notre mort
ainsi soit-il