tant de fumée
c’est fou comme il brûle et tousse
mon bûcher catarrhe
fortitude, omni vanitas, rien n’est parfait,
l’aube et le soir si souvent se confondent
intraveiner, un cadeau,
sereine seringue d’azur,
ce qui fleurit en fin de saison, en mi-saison,
croît, arborescence de corail
au ciel antérieur
au ciel intérieur,
intraveinures, une paésine de nuages,
la confusion des sentiments
la fatigue et le repos
le travail et la vacance libre
joie et mélancolie
tu vois, tout se mêle, tout se mielle
tu vois, je ne sais plus écrire,
j’ai d’ailleurs arrêté ;
un peu plus tard,
un peu plus au sud sur le portulan,
mes mots ne sont plus des mots,
un fredon, tout juste
il y a cette lumière dorée sur ton visage,
je sens cette lumière dorée sur mon visage
comme je regarde
voler les abeilles tardives,
passer les rêves,
joli vent
et parfois, les saisis, les goûte,
demain j’irais vaquer au vieux cerf-volant,
en buvant des sangrias avec ma douce,
écouter du garage, le chant du lucane bleu,
et puis écouter l’océan, comme il respire
au soleil d’automne
– gratitude