vin-temps,
la courbure
de tes bras :
la courbure
de l’espace
temps tant
s’efface ;
vin-temps
de l’hémorragie à la sangria,
et des caves au cerf-volant,
vin temps,
trou de ver-art nouveau :
vigne creuse et vert verveine,
la courbure te tes bras,
sarments sacrés,
sûrement labyrinthe,
et au sortir de la catabase,
on pilote un zeppelin libre
dans la cité des cimes océanes
ses rues pastel de ciel et de vent…
– vin-temps, d’or comme le fleuve
vers les couchants violets d’hespérides,
vin-temps, vin d’or et vert-veines
mêlé d’eau de vie et de fleur d’oranger,
ta salive, son électrolyse
un baiser depuis vingt ans,
transfert de charges, art floral,
viticole
– vin-temps, vinho verde,
il ruisselle de tes bras
l’or des libations
ich liebe dich, ich lebe dich
le sacrement des sarments
a déplacé le coeur :
il ne bat, ne palpite plus,
léger, qu’au vase de tes mains,
canope art nouveau –
no hope, art nouveau :
ici, on embaume les nihilistes
et leur masque d’or a l’énigme d’un pharaon,
sa jouvence éternelle,
sourire art nouveau,
sourire à nouveau :
et là-bas, sur le marché aux reliques
s’échangent des électrons,
des émotions,
charges négatives
dans les cornets à dés
dans des verres de
vin-temps
serrements ?
sers-m’en !
et versez versets
que l’on divulgue
le secret des anges
– la courbure
de tes bras :
la courbure
du temps
s’efface
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on rend bien sûr à césar ce qui est sien et à Max Jacob ce qui lui est dû
et pourquoi pas à Paul ?
Parce qu’incroyablement, on n’y pensait pas.
mais va pour Paul. Qu’on lui apporte une chaise et un verre !
Nous avons quelque chose à fêter.