la gelée blanche ce matin
ne fond pas au soleil bas
et las, semblent perdus ces camélias,
émaux et camées, corps et biens
mais il y a
une chanson douce
tes doigts qui caressent la carte
passent les frontières
invisibles des profondeurs
où plongent les mots parfois
caressent la carte
caressent ta peau, la mienne
bat comme un tambour du désert
il n’y a pas de frontières