
tenter
la photographie obsessionnelle
de toujours les mêmes lieux
un art de désapprendre,
l’esquisse d’un pas de danse vers
la poétique de l’habiter,
une poétique de l’exil,
forcément
prendre et reprendre, et encore
jusqu’à faire jaillir l’étrangeté radicale des choses
leur mystère intrinsèque
pas, bien sûr pour une profanation
cette profanation-ci n’est pas possible
justement contre la profanation
écouter, saisi d’une chorée native
les murmures dans la forêt des monolithes