tropicale dans sa chute et sa couleur,
la nuit s’est abattue, la nuit d’indigo
et s’est retirée dans le sommeil boudeur
ma muse que l’on croirait de brancusi
dans la pénombre de sa coquille d’or
un visage d’ivoire
où frémissent des paupières
qui donnent sur autre chose
– la pétillance d’un vin de champagne
l’ultramarine rêverie d’un castel d’aventure
et, a u d e l à encore, d’une citadelle heureuse
… je les lui aurais pu, voulu, libérer, bâtir
mais peut-être et bien : ce n’est plus mon combat
un vent chaud s’est levé et le chant du rossignol
il y a dans la nuit d’indigo tant de rossignols
et je goûte serein l’or pâle d’un vin de bohême
comme une coquille liquide pour ce visage d’ivoire
où fleurissent des paupières qui s’ouvrent sur autre chose
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