
ce qui est sur des rail, ce qui est chaos ;
temporaires, les dualités
même « le début » et « la fin »
des poignées d’atomes
synthèse granulaire
et ce qui va suivre
n’est qu’une farce potache
[- ni quark ni jag]
en fait de photographies, un projet en cours de lier textes et photographies dans une même appréhension fragmentaire de ce qui, justement, s’efface.
mais à dire vrai, je commence à avoir envie d’illustrer chaque texte.
ce qui est sur des rail, ce qui est chaos ;
temporaires, les dualités
même « le début » et « la fin »
des poignées d’atomes
synthèse granulaire
et ce qui va suivre
n’est qu’une farce potache
[- ni quark ni jag]
ce que raconte le fusain
la calcination par le soleil
la dispersion de la poussière au vent
jusqu’aux marges de la nuit
cette certitude de ne jamais devenir diamant
lames vagues
rêvages sauvages
à n’encager nul oiseau
vague à l’âme
ils s’envolent
mer et ciel de lumière pure
et les navires de pêche
une goutte d’aquarelle
une joie d’esprit simple
encore goûter la pluie
comme elle ruisselle
dans les puits de lumière
le baiser du soleil jusque dans le sous-sol
bien sûr,
je pense à l’homme rayon
comme on peut bien-pensant courtiser
la révolution et le château de D
sous l’étoile de mer, le squelette
étêté
ricane de tous ses os
je guettais les néréides
leurs cavales d’eau vive
mais il n’y avait que des ombres
villégiature dont l’ennui faisait fuir les vagues
et puis parfois dans l’absence, son vide blanc
imaginer, trait d’encre et comme un oiseau de mer
ton pas de biche couleur regard,
mieux vaut se confier aux murs
leur narrer des blagues absurdes
les regarder sourire, s‘émouvoir
message sans réponse
oh, on voudrait croire,
il ne faut pas,
que les courriers ne sont pas arrivés
vol de nuit
et le cauchemar
de füssli, ce qui fut, ce qui fuit
diodes et larmes, ahahaha,
les cibles clignotent sans lendemain
et neige et fuzz estompent le buzz