
bien sûr, ce qu’ils qualifient si improprement
de »science-fiction » ou de « dystopie »,
n’est que l’affaire d’un regard porté sur leurs villes à l’aube
– au moment où s’abat chaque jour la certitude que tout est perdu
bien sûr, ce qu’ils qualifient si improprement
de »science-fiction » ou de « dystopie »,
n’est que l’affaire d’un regard porté sur leurs villes à l’aube
– au moment où s’abat chaque jour la certitude que tout est perdu
voyage immobile après l’extinction
restent la veilleuse,
le veilleur et les ténèbres
erre azur
la ville
toute chose, anomalie,
le temps, l’être,
« l’histoire », comme ils disent, pareillement
rêve
rêvenir au néant
d’un geste
coup de chiffon à poussières
d’aspirateur à cendres
d’essuie glace
leçon de schistes carbonifères
pour se désendetter, bien sûr
– ardoise magique
vent de marbre
la nuit, ses veines, séracs,
blessures
le blizzard comme un apaisement
on en fait des tombes
pages tournées, blanches
et puis il y eut ce moment
des ténèbres blanches, cela se fait aussi
nul ou presque
ne savait qu’il y avait parmi les lampistes
des mages acétylènes
je cherchais dans les banlieues
des harmonies subalternes
– sous-marines
omme une évidenc
‘unité est un mythe des origines
et jusqu’à nouvel ordre
un mensonge d’oracle un rêve de modélisateur
des fragments, les fragments d’un monde en pièces »
disait à qui voulait l’enten
et au réveil,
de la terre chair
les montagnes de lait
avaient maculé l’aube grise
regarder le ciel
sa réponse est sur le mur