des tiges et des tâches – les arbres
j’aime le silence des arbres ; il ne trahit pas
et leur murmure ne raconte que le destin du vent
Catégorie : #photographies
en fait de photographies, un projet en cours de lier textes et photographies dans une même appréhension fragmentaire de ce qui, justement, s’efface.
mais à dire vrai, je commence à avoir envie d’illustrer chaque texte.
berlins kummer, berlins freiheit
c’était un 28 décembre
ce soir-là à warshauer strasse
le cœur gros d’une discussion douloureuse
nous collectionnions sous la pluie les couleurs de la nuit
c’était un 3 janvier
ce soir-là à ostkreuz
une amitié s’est éteinte
(jamais personne ne m’avait tant déçu
– est-ce là ce qu’elle fait de sa liberté ?)
je cherchais sous la pluie une lumière dans la nuit
sans prendre de la merde pour de l’or,
car il paraît que cela arrive
j’abandonnais mon dégoût sur le toit des wagons
qu’il s’en aille au loin et coule sur le ballast
à berlin la nuit et le sol depuis longtemps
ont appris à absorber l’amertume et les larmes
comme des buvards bleus d’encre
c’est que parfois aussi
la tristesse est le prix de la liberté
alexanderplatz
Inferno
fer et carbone
des chambres de gueule
où calcine et fige une brume d’or
– le cœur comme une forge
le halètement sourd
d’un poumon de cuir
des coups de marteau
dog’s logs
cynisme
d’un lange déchu
l’enfance passe
toujours
wonderland
un infinitésimal instant guerrier
on croirait les armes de gauvain
d’un chevalier d’autrefois
le monde porte de pourpre
au galbe d’or en ciseaux s’estompant
– l’or, de sable aux couleurs d’une palette Continuer la lecture de wonderland
saint sulpice
paralysie du sommeil
comme un cauchemar où l’on ne peut crier
à saint sulpice
les fauves au supplice
le rugissement silencieux des lions
figés à jamais
and i want to paint it bl…

Cher bleu…
givre rose
givre bleu, givre rose
j’aimerais que le soleil pointe
crissent les cristaux
réplicante serpente me hante