
inspiration copie

en fait de photographies, un projet en cours de lier textes et photographies dans une même appréhension fragmentaire de ce qui, justement, s’efface.
mais à dire vrai, je commence à avoir envie d’illustrer chaque texte.
les rets en héritage, donc, leur anémone
je ne sais pas, da vinci, un gosse,
aurait d’un spirographe dessiné la page
l’aile manquante de son cordon blanc au bord de l’océan
comme une antenne immense
bien sûr, ce qu’ils qualifient si improprement
de »science-fiction » ou de « dystopie »,
n’est que l’affaire d’un regard porté sur leurs villes à l’aube
– au moment où s’abat chaque jour la certitude que tout est perdu
voyage immobile après l’extinction
restent la veilleuse,
le veilleur et les ténèbres
tenter
la photographie obsessionnelle
de toujours les mêmes lieux
un art de désapprendre,
l’esquisse d’un pas de danse vers
la poétique de l’habiter,
une poétique de l’exil,
forcément