
convergent à comberge
mes gamberges bleues
– souvenirs inécrits
de ce qui ne sera pas
en fait de photographies, un projet en cours de lier textes et photographies dans une même appréhension fragmentaire de ce qui, justement, s’efface.
mais à dire vrai, je commence à avoir envie d’illustrer chaque texte.
convergent à comberge
mes gamberges bleues
– souvenirs inécrits
de ce qui ne sera pas
victoria ?
cri d’imbécile ou de myope
juste une affaire de temps
avant la décollation,
avant de perdre la tête
de finir empaillée
les ailes figées,
soudées à un socle
pas de victoire
pas de trace
arbre : rêve de ciel
et puis certains étés,
dessèchement – écriture
flotte dans le scriptorium
comme dans un verre d’alcool
une brume mate
la nostalgie d’une orangeraie
– bleue, bien sûr
– et pour vous, qu’est-ce que ce sera ?
les mâts et les phares
les uns espèrent le large
les autres sont des flèches vers le ciel
magie maritime :
baisser les yeux, suivre les flèches
passer la portière et sauter
réponse :
– un curaçao-lavande
sur une côte déserte, finis terrae,
carte postale d’un vide-grenier,
des ombres bleues de soleil,
et les graminées
[auraient figé un feu d’artifice]
dans le vent dansantes
…
d’aleph en oméga
et là : juin
mais il gèle sur ma palette
un soleil rouge
et des buissons de givre
allez comprendre
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à la lisière,
les arbres rouges
trembles d’ambre rouge
voici les arbres rouges
les fissures du ciel
des drains dans sa blessure
pour gorger la terre
tremblante
est-ce ton cœur qui bouge
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