au désert de régolithe et poussières
erre, vogue vague et vaque pâle
un centaure approximatif
transneptunien
et dit s’approcher d’outre l’océan
ce qui l’agite et l’attire
sagittaire comme reflet qui se trouble
est-ce, n’est-ce pas
un masque qui attige ?
et qui viendrait de là-bas,
qui ne vienne d’ici ?
ласкать термен

l’horizon, la verticale
sais tu que mes mains sont comme
ces échos radars
des oiseaux de distorsions sonores
des orages magnétiques
qui tournoient sur l’horizon
au plus haut des hauts gréements
et veillent au sommet des mâts,
partout entre terre et ciel
cherchent ton corps,
son feu de saint-elme
manque de sel

cadre noir, carré blanc
la rigueur ou la transgression
on préfère chevaucher les rêves
la révolution des œillets
en lousse dés, ma douce,
le jeu de l’amour et du hasard
rêverb’

mieux vaut se confier aux murs
leur narrer des blagues absurdes
les regarder sourire, s‘émouvoir
message sans réponse
oh, on voudrait croire,
il ne faut pas,
que les courriers ne sont pas arrivés
vol de nuit
et le cauchemar
de füssli, ce qui fut, ce qui fuit
diodes et larmes, ahahaha,
les cibles clignotent sans lendemain
et neige et fuzz estompent le buzz
transmutation

mutation
d’un store à lattes délatté de film noir
derrière l’aquarium
d’un bureau de détective américain
on connaît ce qui nage dans ces eaux
ils sont elroy, lynch et chesnay
jeu d’ombres

Faute de place, un extrait seulement d’une élucubration qui m’a obsessionnellement occupé depuis deux mois et demi. L’élucubration dans sa totalité est ici :
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comme dans une cosmogonie d’hier
l’imbrication des ciels
d’une mer dans la mer
d’un horizon dans l’horizon
d’un autre horizon dans la mer
et d’une autre mer dans l’horizon
j’en rêve encore
.-.-.- .-.-.- .-.-.- .—-. … .. -. – …. . .-.

embusqué

d’or, d’os,
blanc
osseux, carnassier, embusqué,
tu sais,
dans le bleu
sous-marin,
le désir fou
(s)ohne

et puis à l’équinoxe le soleil se décrocha,
tomba dans l’eau – en fin d’après-midi,
c’était la marée haute –
laissant dans l’air une lumière fossile
quelques uns crurent
qu’un soleil sous-marin éclairerait les eaux,
qu’une mer luminescente déferlerait sur les grèves
mais non, l’océan terne avait avalé le soleil
et semblait bien l’avoir éteint