comme aux premiers temps des hommes
dehors le vent froid, l’hiver bleu
ton souffle satine la transparence
du bout des doigts dépassant d’un pull
tu traces dans la nuée ce glyphe indistinct
un cœur que résolvent des gouttes d’argent
tes mains contre la vitre
laissent éphémères
deux traces dans la buée
et ton visage s’estompe
derrière la paroi de verre
un sanglot dans l’hygiaphone