sur la montagne

Sur la montagne, nous qui ne sommes et voulons n’être rien, on gravite autour des grands hommes. Sans doute, il faut que ce soit pour la proximité des bibliothèques, le charme proche du dôme vert sur l’observatoire d’où l’on n’observe plus rien – mais qui sait ce que l’on verrait dans l’arcane des nuages violets-orangés qui peuplent les nuits d’à présent – ; peut-être le mystère des symboles maçonniques dans le cloître au-dessus, ou, et c’est le plus probable, l’attrait propre du lieu – une bille d’argile qui demeure dans cette ville qui s’exile.

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Retour donc au piano cornu ; depuis plus d’un quart de siècle j’y traîne guêtres et mal-être que j’y convertis contre la meilleure monnaie d’une musique épaisse, ambrée comme la bière, où flottent encore d’entiers morceaux d’âmes. Continuer la lecture de sur la montagne