réduire le langage
jusqu’à l’os
que reste-t-il
ni ombre ni néant
mes mots trop maigres
ne saisissent
pas même le vide
Étiquette : vide
rythme
les blancs, les silences
ce qui se glisse dans les entre-temps
chaque rythme tisse un pont
chaque a ses gouffres silencieux
des terreurs cloisonnées
des cachots au fond des crevasses