dans les nuits pâles des décalages horaires
les alizées jouent les esprits frappeurs
tout ce qui est maintenant cassé se dilue dans un rhum
on essuie des larmes involontaires
entre les doigts impuissants filent le sens, la raison, les sables
des fissures, des veines ouvertes se dessinent sur l’horizon
comme des coraux de goudron, malades et qui souillent le bleu
on ne croit plus, on ne sait plus
si ça existe, de l’or vivant