avec la mécanique des corps célestes
une procession de planètes
des courbes parfaites, des couleurs rêvées
la tempête de tes lèvres, le tourbillon de ta langue,
la blancheur de ta nuque et l’azur de ta chevelure,
des tempêtes immenses qui teintent l’atmosphère
des arceaux, des rinceaux qui traversent la nuit :
les apprêts d’une courtisane sacrée,
bijoux d’ambre, de lumières et d’azote,
et aux chevilles, comme des grelots,
les anneaux délicats d’une géante gazeuse
j’en rêverai dans le sommeil second
quand reviendront l’aube et le froid
quand à ton côté je ne serai plus